Smart cities : les villes intelligentes

La péri-urbanisation a concouru à accroître les émissions. Avec la multiplication des pavillons de banlieue, on a véritablement construit la ville à la campagne : les gens bénéficient, dans un environnement de type quasi-campagnard, des mêmes services qu’en ville, tels que l’école, la médecine, les commerces, le travail, etc. L’émission de carbone à surface habitable constante s’en ressent énormément.

Concept de smart city

Le concept de smart city, ou ville intelligente, représente une approche innovante de l'urbanisme et de la gestion des services urbains. Il s'appuie sur l'utilisation des technologies de l'information et de la communication pour améliorer la qualité de vie, l'efficacité des services urbains et la durabilité environnementale.

Technologies digitales : IoT, Big Data et Analyse de Données

L'Internet des Objets (IoT) joue un rôle central dans le développement des smart cities. Grâce à l'IoT, les différents appareils et systèmes de la ville sont interconnectés, permettant une gestion optimisée des ressources et une réponse rapide aux besoins des citoyens.

Les smart cities génèrent une quantité massive de données. Le Big Data et les analyses avancées permettent de traiter ces informations pour améliorer la prise de décision et optimiser les services urbains.

Les "Digital Cities", ou villes numériques, sont des concepts urbains où l'utilisation de technologies numériques et de l'Internet des objets (IoT) joue un rôle central dans la gestion et l'optimisation des services et des infrastructures de la ville. Ce concept partage de nombreuses similitudes avec celui des "Smart Cities", bien que l'accent soit davantage mis sur l'aspect numérique et la connectivité.

Applications pratiques : gestion du Trafic, services publics

Les systèmes de gestion de trafic intelligents utilisent des données en temps réel pour réguler la circulation, réduire les embouteillages et améliorer la sécurité routière.

Les smart cities mettent en œuvre des solutions éco-efficaces pour la gestion des déchets, l'éclairage public, et la distribution d'eau, réduisant ainsi leur empreinte écologique.

Malgré leurs avantages, les smart cities font face à des défis, notamment en matière de sécurité des données, de protection de la vie privée et d'inclusion sociale. Assurer une technologie accessible et bénéfique pour tous les citoyens est essentiel.

Des villes comme Singapour, Barcelone et Amsterdam sont des exemples remarquables de smart cities, ayant intégré avec succès des technologies avancées pour améliorer la vie urbaine.

Evolution des comportements et des contraintes liées au développement des villes dans les pays non OCDE

Le développement d’agglomérations comme celles de Tokyo, Londres, Paris ou Montréal a été progressif. Les infrastructures ont pu s’adapter à la multiplication des automobiles et celle-ci s’est accompagnée d’un renforcement des transports collectifs. Les grandes villes des pays émergents, comme Bangkok, ont au contraire connu une véritable explosion, et les infrastructures routières ainsi que les transports en commun n’ont pas suivi. L’approche concernant ces pays doit être très différente de celle que nous appliquons dans les pays de l’OCDE. Nous devons contribuer à une prise de conscience, de la part des pouvoirs publics, de la nécessité de développer les transports en commun, sans lesquels il sera impossible de résoudre les problèmes de congestion urbaine. Une question cruciale est celle du transport des marchandises à l’intérieur des centres urbains.

Nouvelle gouvernance des TIC

L'exigence d'une nouvelle gouvernance des nouvelles technologies, de manière à ce qu'il y ait des formes de contre-pouvoir et d'évaluations, de manière à ce qu'il y ait un certain nombre de respect des règles éthiques, notamment en direction des publics les plus fragiles, paraît très important pour le développement d'une société qui cherche à faire en sorte que les nouvelles technologies renforcent la communication comme une vraie valeur de société.

Essai de Définition de la gouvernancep

- gouvernance : diriger avec humanisme et connaissances vers un mieux vivre ici, un mieux-être demain.

- Gouvernance : "développement durable des mêmes aux bonnes places."

La lutte contre le bruit

Il y a différentes sortes de bruit : bruit au travail, bruit à la maison, bruit de voisinage. Une chose est sûre, la sensibilité au bruit n'est pas récente, mais la préoccupation va en augmentant : de plus en plus de Français vivent en ville dans des conditions où ils sont de plus en plus près les uns des autres... or les mentalités ne changent pas aussi vite que les modes de vie. Quelques pages pour faire le tour de la question.

Que sont les conseils de quartier ?

Les conseils de quartier sont des lieux d’information, d’écoute, de débats et d’expression concernant les projets d’aménagement du quartier, la vie de quartier ou encore l’amélioration du cadre de vie et permettent une meilleure diffusion et communication vers la population du quartier. Ils sont un des relais entre les services de la mairie et les élus et la population du quartier, sans être les représentants des premiers ou des seconds. Ils sont force de proposition et peuvent ainsi soumettre des voeux au conseil d’arrondissement, celui-ci prenant la décision de les accepter ou non et de les redistribuer vers les autorités compétentes, en fonction du domaine d’action en jeu.

Usages web citoyens proposés par des municipalités

De nombreuses municipalités rendent compte de leurs activités sur Internet. Il peut s’agir de mettre en ligne les compte-rendus des conseils municipaux, c’est le cas à Villeparisis (certains les proposent même sous forme audio, comme Fontenay sous Bois qui offre la possibilité de s’y abonner par podcasts). Parfois il s’agit de véritables espaces partagés avec le citoyen, qui peut réagir sur des propositions ou participer sous des formes diverses : cf. le site Démocratie Participative de Grigny, ou la carte interactive proposée par la municipalité de Chevilly-La-Rue qui permet de signaler des souhaits d’améliorations ou des problèmes d’aménagements.

Nouvelle organisation spatiale et sociale des villes

Les constructeurs de maisons individuelles s'imprègnent du mouvement général de haute qualité environnementale. Geoxia (marques Phenix, Catherine Mamet, Maison Castor, etc.) a réalisé dès 2010 à Boutigny-Prouais, en Eure-et-Loir, un prototype de maison respectueuse de l’environnement. Charpente en acier recyclable, fenêtres triple vitrage, chauffe-eau électro-solaire, géothermie pour capter la chaleur du sol, récupérateur d’eau de pluie.

Fruit des travaux de Geoxia, du cabinet d’architectes Costes et du photographe Yann Arthus-Bertrand, cette Maison du bon sens, nom sous lequel elle est commercialisée, a été la première à recevoir le label basse consommation. Elle génère jusqu’à 80 % d’économies d’énergie par an pour un surcoût évalué entre 15 et 20 %. Seul problème : ce surinvestissement est parfois trop élevé pour les futurs propriétaires. La solution passe par la mise en place de solutions industrielles pour arriver à un prix abordable, en même temps qu'il faut “évangéliser” la demande, c’est-à-dire amener le futur acquéreur à prendre en compte les économies de charges qu’il réalisera sur la durée.

La France derrière les Allemands, Anglais et Suisses

Si les initiatives foisonnent, la HQE demeure modeste en France au regard de nos voisins allemands, suisses et anglais. La raison : elle procède d’une démarche volontaire, fondée sur la responsabilité des acteurs, et en premier lieu du maître d’ouvrage.

Vers un développement des éco-quartiers

L’affichage du diagnostic de performance énergétique est désormais obligatoire pour toute vente de logement, la réglementation thermique est généralisée. Demain, avec l’émergence d’éco-quartiers comme celui de De Bonne à Grenoble, on cherchera à diminuer l’empreinte écologique des bâtiments et à favoriser la mixité des fonctions et des populations. C’est toute la ville, dans son organisation spatiale et sociale, qui s’inscrira alors dans une logique de développement durable.